Novecento, pianiste
Page 1 sur 1
Novecento, pianiste
Novecento, pianiste
(par Christian Hahn, avec Luc
Schillinger)
Complexe l’Illiade à Illkirch
et ça influe, je
m’explique :
Déjà avant de voir le spectacle, je l’appréciais déjà.
Putain on se serait cru à Moscou ce soir là. Moi qui suis pas frileux, omagad,
j’avais l’impression de rouler dans un grand congélateur réglé sur la
température la plus basse. Quelle idée de faire le trajet à vélo ? 2
plombes l’aller-retour en roulant raisonnablement vite. On vous avait parlé des
nuits polaires d’Alsace ? Manquait juste l’igloo et les esquimaux et le
décor était planté.
Alors l’Illiade
. L’Illiade c’est 2 jolies salles,
une grande et une petite. On était dans la petite ^^, apparemment taillée pour
la projection de film aussi. Elle a l’aspect d’une salle de cinéma, mais on s’y
sent bien (enfin les cinéphiles ont des marques en gros, sont pas complètement
perdus les pauvres, forcés d’aller au théâtre. Pis un des gros avantages c’est
que tu vois devant toi
(a)). Enfin voilou, j’entre et waaa que c’est
bôôô, c’est tout bleu et tout, y’a de jolies lumières (néons), et devant planté
un décor de navire
(barils, caisses, estrade (rambarde ?), et
surprise un gros caisson sur roulettes qu’on identifiera plus tard comme un …
piano (bawi au début il est en diago donc on l’identifie comme un caisson à
roulettes è_é)). Tout le monde s’installe, ça va relativement vite, en 5 min on
ferme les portes (et là pensée : « Oo ça c’est de l’installation
efficace »). Puis il arrive
. Il arrive là, seul, moustachu, la
50aine, poil gris, voix de ton moyen, puissante, et nous parle, nous parle,
nous parle pendant les ¾ d’1h20 de spectacle. Mais attention ! nous parle
de cette façon saisissante, accrochante, emportée, magnifique de Danny
Boodman T.D Lemon Novecento.
J’ai trouvé ça magnifique … J’sais que ça se dit pas mais
j’ai trouvé ça magnifique, vraiment. Dans ce spectacle à mi-chemin entre le conte
et la pièce de théâtre, ce monologue d’une beauté fabuleuse (c’est un conte,
c’est vraiment ça), eh bien j’ai été entraîné sur le Virginian l’espace d’1h20,
l’espace pendant lequel Tim Tooney (car c’est Tim Tooney qui nous raconte cette
histoire) nous conte l’histoire qu’il a vécue et que lui a raconté l’incroyable
pianiste n’ayant jamais quitté son navire Novecento.
J’ai donc été porté tout le spectacle entre cette voix et
ces notes de piano, qui intervenaient comme pour suppléer au manque de
vocabulaire, à la décontenance ressentie face aux morceaux de musique que nous
évoque Tim (notes qui apparemment n’ont pas fait l’unanimité (il est vrai que
ce n’était pas d’une virtuosité exceptionnelle), mais dont moi je n’étais pas
déçu) ; et bercé par l’ambiance lumineuse qui régnait sur scène :
entre les tons bleus avec un fond de piano délicat, qui nous portaient dans le
rêve de Tim et un peu dans notre rêve aussi, le fond blanc et le retour à la
narration, et les quelques projections évoquant cet objet de la narration. J’alternais
alors regard, écoute et rêve.
Et je crois que le spectacle était là pour nous plonger dans
notre imaginaire et nous conter une belle histoire, nous faire ressentir cette
histoire et nous faire repartir le cœur léger ; c’est en tout cas comme ça
que moi je l’ai ressenti.
Et je passerai les points moins bons, le fait que c’était
pas une très grosse production (c’était pas un spectacle du TNS), je veux souligner
le très bon jeu de Luc Schillinger, vraiment un grand bravo à lui pour nous
avoir fait passer un moment comme ça avec lui (5 saluts), et la mise en scène
pensée de Christian Hahn.
Je crois que pour conclure, je dirai que vraiment, ce
spectacle n’était pas une pièce de théâtre, ce spectacle était un rêve …
Et encore une fois désolé pour la maigreur de mon
compte-rendu.
(par Christian Hahn, avec Luc
Schillinger)
Complexe l’Illiade à Illkirch

m’explique :
Déjà avant de voir le spectacle, je l’appréciais déjà.
Putain on se serait cru à Moscou ce soir là. Moi qui suis pas frileux, omagad,
j’avais l’impression de rouler dans un grand congélateur réglé sur la
température la plus basse. Quelle idée de faire le trajet à vélo ? 2
plombes l’aller-retour en roulant raisonnablement vite. On vous avait parlé des
nuits polaires d’Alsace ? Manquait juste l’igloo et les esquimaux et le
décor était planté.
Alors l’Illiade

une grande et une petite. On était dans la petite ^^, apparemment taillée pour
la projection de film aussi. Elle a l’aspect d’une salle de cinéma, mais on s’y
sent bien (enfin les cinéphiles ont des marques en gros, sont pas complètement
perdus les pauvres, forcés d’aller au théâtre. Pis un des gros avantages c’est
que tu vois devant toi

bôôô, c’est tout bleu et tout, y’a de jolies lumières (néons), et devant planté
un décor de navire

surprise un gros caisson sur roulettes qu’on identifiera plus tard comme un …
piano (bawi au début il est en diago donc on l’identifie comme un caisson à
roulettes è_é)). Tout le monde s’installe, ça va relativement vite, en 5 min on
ferme les portes (et là pensée : « Oo ça c’est de l’installation
efficace »). Puis il arrive

50aine, poil gris, voix de ton moyen, puissante, et nous parle, nous parle,
nous parle pendant les ¾ d’1h20 de spectacle. Mais attention ! nous parle
de cette façon saisissante, accrochante, emportée, magnifique de Danny
Boodman T.D Lemon Novecento.
J’ai trouvé ça magnifique … J’sais que ça se dit pas mais
j’ai trouvé ça magnifique, vraiment. Dans ce spectacle à mi-chemin entre le conte
et la pièce de théâtre, ce monologue d’une beauté fabuleuse (c’est un conte,
c’est vraiment ça), eh bien j’ai été entraîné sur le Virginian l’espace d’1h20,
l’espace pendant lequel Tim Tooney (car c’est Tim Tooney qui nous raconte cette
histoire) nous conte l’histoire qu’il a vécue et que lui a raconté l’incroyable
pianiste n’ayant jamais quitté son navire Novecento.
J’ai donc été porté tout le spectacle entre cette voix et
ces notes de piano, qui intervenaient comme pour suppléer au manque de
vocabulaire, à la décontenance ressentie face aux morceaux de musique que nous
évoque Tim (notes qui apparemment n’ont pas fait l’unanimité (il est vrai que
ce n’était pas d’une virtuosité exceptionnelle), mais dont moi je n’étais pas
déçu) ; et bercé par l’ambiance lumineuse qui régnait sur scène :
entre les tons bleus avec un fond de piano délicat, qui nous portaient dans le
rêve de Tim et un peu dans notre rêve aussi, le fond blanc et le retour à la
narration, et les quelques projections évoquant cet objet de la narration. J’alternais
alors regard, écoute et rêve.
Et je crois que le spectacle était là pour nous plonger dans
notre imaginaire et nous conter une belle histoire, nous faire ressentir cette
histoire et nous faire repartir le cœur léger ; c’est en tout cas comme ça
que moi je l’ai ressenti.
Et je passerai les points moins bons, le fait que c’était
pas une très grosse production (c’était pas un spectacle du TNS), je veux souligner
le très bon jeu de Luc Schillinger, vraiment un grand bravo à lui pour nous
avoir fait passer un moment comme ça avec lui (5 saluts), et la mise en scène
pensée de Christian Hahn.
Je crois que pour conclure, je dirai que vraiment, ce
spectacle n’était pas une pièce de théâtre, ce spectacle était un rêve …
Et encore une fois désolé pour la maigreur de mon
compte-rendu.
Clément- Nombre de messages : 23
Age : 31
Localisation : Strasbourg
Date d'inscription : 01/10/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|